sabato 25 luglio 2009

recitdurecitdethatrederueadavignonetchalonjuillet2009

Eccoci qui, et voila que nous somme là Indeciso se scrivere in talianu o francisi, scrivu ‘nsicilianu, ca l’onuri ié ddà unni batti la lingua e lu cori! (cche poeta che sono! Quasi mi spuetizzo un po’ che senno’ scoppio per troppa puisia!)

Allora, donc, on doit dire c’est qu’il faut dire sur la creation: La Creation fut le premier acte de sabotage! Ca c’est un morceau du recit-monologue que hier soir, hier aprés-midi, avant hier soir avant hier aprés midi, bref, depuis quatre jours, depuis lundi soir....ad Avignon, et puis, depuis heir soir a Chalon sur soane, et voilà que je me suis mis a raconter et chanter ce recit-monologue...Le titre? C’est pas important, c’est mieux de ne dire pas trop des choses officiel, c’est mieux d y aller directement au coeur de la narration....

Déraciné comme Cioran, oui, deraciné....Aaaaaaaaaaaaaaah...Excuse moi, mais c’est la seule chose que j’arrive a faire pour exprimer ce sentiment....Soit le cri, soit le silence, et moi je ne suis pas capable de silence a ce niveua là...D’ailleurs, n’atteignent à la folie que les bavards ou les taciturnes, ceux qui se sont vidè de tout mystére, et ceux qui on en tro emmagasiné!

Ca commence comme ça le recit-monologue, guitarre et voix, ou bien, la guitarre il n y a pas, sauf s’il y a quelqu un qui passe avec la guitarre, un ange avec la guitarre, une guitarre de la provvidence...ça c’est passé ad Avignon, la premiére soir, la premiere fois oui, c’etait tard, presque minuit, j’étais sorti de l’hotel des jeunes sans rien dans la poche, ni argent, ni text du recit (je ne l’ai pas encore memorisé donc j’ai besoin du text ecrit pour le lire et au meme temps, pour le memoriser)....Je suis arrivé a la place des papes, j’ai tourné a droite, j’ai descendu toujours a droite, et puis j’ai pris la prémiere rue qui descend a gauche, j’ai commencé a descendre, entre les murs tres hauts du palais des papes, des murs qu’ils semblent des rochers...et plus tu descend, plus ils ressemblent a des rochers, et a un certain moment, a ma droite, s’ouvre une petite place, une petite esplanade, toute blanche, de pierre blanche....et voilà qu’une femme habillé de jeune, elle chante des airs de lyrique classique, avec sa bouche d’oiseau et ses yeux azur ocean...Elle s’appelle Maya, elle demande, a la fin de chaque chanson, “ est ce que vous voulez...Verdi, Puccini, Shumann, Shubert?”. Quand elle a fini de chanter je lui donne une petite monnaie, je lui dis merci pour ta voix, je lui dis que j’ai un text a lire et a conter, et parfois je chante, je n’ai pas de guitarre, mais j’ai le text a l’Hotel, je dis que c’est un text qui reprenne des aphorismes de Cioran, elle me dis qu’elle voudrait l’ecouter, et elle me puisse d y aller chercher le text, de revenir, “je t’attend”...

Et la guitarre? Il y a un mec, peut etre qu’il est italien, il a une guitarre tres grand sur lui, il est tres grand, il me prete sa guitarre, il s’assoit, il y a une femme avec lui, et aussi un homme, apres, a la fin du recit, apres qu’ils ont applaudis, je decouvre que:
ils sont italiens
l’homme et la femme ils sont les parents du gars qui m’a preté la guitarre

La deuxieme soir, la deuxieme fois (on fait deux fois chaque jour, on est plus ou moins toujours les memes, presque dix artistes, off de off), ça passe quelque chose de magique, de unique, du vraie theatre de rue, du vraie theatre dans le theatre! Et surtout, trés mediterrané! Pendant que je suis en train de raconter et chanter (je n’ai pas de guitarre cette fois là, la providence et les anges de la guitarre il sont pas toujours punctuels!), la parti dans la quel Cioran il dit d’avoir été envahi et fasciné par Hitler, ils passent par là quatre jeunes arabes, avec une ou deux boutteilles de jus d’orange (et rhum?) dans les bras, une d’eux, une nanà, explose, elle se sent provoqué: <>, elle le dit, elle sents ce qu’elle dit? Peut etre elle l’a dit seulement pour provoquer, pour se sentir elle aussi concerné, visible, elle rigole? elle a bu un peu trop de jus d’orange (et rhum ou gin?)? On ne le sait pas, non lo sapremo mai, parce que un mec, un des artistes qui attend de jouer son spectacle (mais je crois qu’il na pas jouè, peut etre il etais là seulement comme ça, poue ecouter, il avait une petite guitarre mais je ne l’ai pas vu jouer ni chanter), il s’approche d’elle et lui dit de me “laisser travailler”, moi je regarde, je crois qu’elle se serait arretée là si on n’aurait lui donné de l’importance, mais maintenant...maintenant elle se sent importante...Commence a crier, comme seulement une femme mediterranéenne sait faire , soit une sicilienne, soit une arabe, une napolitaine, ça veut dire, elle crie pour le plaisir de crier? Pour plaisir du defoulement? “No, Hitler no”, elle crie et elle s’adresse au mec qu’il lui a dit de me “laisser travailler”, l’autre fille et les autre deux mecs arabes ils s’y melent aussi, peut être enivrés par le jus de fruit, peut être animées par l’esprit du theatre de rue (du vraie thatre de rue!), ils commencent a crier, a s’agiter, ad abbaiare, c’est trés amusant, domage qui persone n’a pu videofilmer cette scéne...A un certain moment il y avait une de deux filles qui a pris son sandale dans la main et elle voulait frapper par son sandale le mec, l’autre fille a volé la bouteille de boisson du mec (lui aussi tenait une bouteille de jus de fruit avec de l’alcool, ça j’en suis sur parce que j’en ai bu un petit but!), le mec l’a suivie, a reussi a reprendre son boisson! Theatre! Du vraie theatre de rue! Un peu dangereux, mais vraie! Je supçonne que les organisateurs du festival ils payent des gens pour faire ces performances tres vraie! Je le soupçonne parce que avant mon recit, toujours la meme soir, pendant que Maya elle chantait, voilà une autre piéce spontanée, vraie et “dangereuse”. Un homme, un vieux presque, il traverse l’esplanade, il tiens dans ces mains une radio et une autre objet semblable a un accordeon...Soudainement il dit a une femme habillé de noir, “Laisse moi, anarchiste!”, je regarde vers lui et vers la femme qui est en train de promener en direction contraire a celle de l’homme, elle semble etonnée, effroyé, je crois que c’est une piece de theatre, qui’ils font semblant, aussi d’autres gens qu’ils voyent et qu’ils sont en train d’ecouter et de voir Maya qui chante ils ne comprennent si c’est du theatre ou de la realité....L’homme continue a suivre la femme, il lui dit “tu es une terroriste, tu derange la femme qui chante”, mais c’est le contraire, c’est lui qui derange pas seulement Maya, parce qu’il crie, mais aussi la femme, qui ne sait pas quoi penser, quoi faire, elle s’en va et lui il semble qu’il veux la poursuivre, mais a la fin il s’arrete, il s’en va dans sa direction, mais il continue, quand meme, a lui crier des insultes, de loin, apres il continue a provoquer d’autres gens, en s’eloignant de l’esplanade où Maya continue a chanter

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